Blessure et tristesse
Ho oui, j’ai de la peine.
« Shame on me ». J’aurais dû m’en occuper mieux avant, j’imagine…
Pas de combat pour moi d’ici les fêtes, pas de saut ou d’exercices impliquant la pointe des pieds.
Je suis finalement retournée voir mon podiatre. Cette fois, je lui donne une vraie chance complète de régler mon problème.
Pas facile de faire confiance quand tous les professionnels disent des choses différentes. Je crois que j’en avais déjà parlé La saga de la fashiite se poursuit
L’un recommande des orthèses rigides, d’autres, des souples. Le physiatre recommande de la physiothérapie et certains exercices, mais le physiothérapeute dit que le physiatre est dans le champ, alors, me donne d’autres exercices. D’autres personnes qui ont connu la fashiite plantaire ont réglé le tout en 3 semaines avec des « taping d’immobilisation », d’autres professionnels ne recommandent que le « taping de soutien » et le « bas de Strasbourg » pour la nuit. J’ai mis toute ma confiance en mon physiatre, me disant que c’était un médecin… spécialiste. Spécialiste du mouvement dans l’ensemble du corps, alors il pourrait sûrement m’aider à régler le problème. Trois ans et trois ou quatre (j’ai perdu le compte) infiltrations de cortisone plus tard, j’ai toujours aussi mal.
Alors, je suis revenue vers mon podiatre. Cette fois, j’irai jusqu’au bout avec lui. Il y a trop d’inflammation pour qu’il y ait guérison. Alors le plan c’est une infiltration par mois pour trois ou quatre mois. Et non à tous les sept, huit mois, comme pour des troubles problèmes d’arthrite. Par contre, pas de combat et pas de saut. Je sais, je l’ai déjà dit, mais ça me fait beaucoup de peine… Vraiment beaucoup. J’ai beaucoup de chemin à faire dans cette discipline et cela retarde beaucoup ma préparation. Et surtout, pas de compétition en combat avant les fêtes non plus.
Alors, on poursuit les étirements, la glace, ostéo, la chaussette « Strasbourg ». Ça doit guérir… Sinon, infiltration pour pouvoir participer à la compétition et opération au retour.